Après ma BD Le vide intersidéral de la muerte, puis Déni de mort, un nouvel épisode sur un de mes sujets de prédilection ; LE VIDE.
Sentiment ambigu, j’ai mené ma petite enquête et j’ai l’impression que les personnalités dites « névrosées » n’expérimentent pas le « vide ». Dans le sens psychanalytique, les névrosés sont ceux qui ont connu toutes les phases de développement de la personnalité, ce sont les gens « normaux ». Normaux dans le sens où la majorité de la population est constituée de personnalités névrosées. (ça ne les empêche pas d’avoir des conflits intérieurs, comme tout le monde !)
Par contre, les personnalités borderlines, bipolaires, ou encore schyzophrènes, connaissent bien cela ! LE VIDE. Sentiment mystérieux, que je qualifierais plutôt d’absence de sentiments, c’est un vide angoissant et l’angoisse n’a aucun objet. Depuis que je juge moins les gens je peux me sentir nourrie affectivement des autres, et de mon compagnon, transformant le vide en vie. Mais ça n’empêche pas que le vide refasse surface sans dire pourquoi (ce vilain) de temps en temps. J’ai donc décidé, à chaque fois qu’il ferait son apparition, que je mènerai une petite enquête sur ce phénomène. Je ne me laisserai pas terrasser !!
NB : si un psy passe par là et que je dis des âneries dans le texte ci-dessus, ne pas hésiter à me reprendre.
Autres références dans la BD :
Mes dessins du procès Jean-Pierre Mura
Ma BD sur le rien-faire